J’ai croisé le chemin de ce « Journal » en faisant des recherches sur Mindat au sujet de la minéralogie britannique. À l’époque, j’ai suivi le fil et découvert la Russell Society et ses publications.
Une « society » britannique

La Russell Society[1]En anglais, « Society » c’est une « société » comme on l’entend, en français, dans « société savante », groupement de personnes autour d’un centre d’intérêt, une … Lire la suite est la principale association britannique spécialisée dans la minéralogie topographique, qui a pour vocation l’étude et la description de la minéralogie d’une région géographique. Cette association regroupe des amateurs, des professionnels de la minéralogie, et des géologues. Elle tient son nom de Sir Arthur Russell[2]Précisément, Sir Arthur Edward Ian Montague Russell, qui a la réputation outre-Manche d’être l’un des plus grands collectionneurs de minéraux du XXe siècle. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici après ma lecture de Making it Mine – Sir Arthur Russell and his Mineral Collection – Roy E. Starkey.
Les raisons d’être de cette société sont l’étude, la compréhension et la préservation des minéraux et des sites minéralogiques[3]Traduction littérale de la présentation sur leur site.. Elle est en relation étroite avec les musées, leurs conservateurs, les autorités, avec qui elle travaille dans la poursuite de ces objectifs : assurer la préservation de l’héritage minéralogique dans le but d’améliorer les connaissances de la minéralogie britannique. Elle encourage en outre la prospection et la collecte responsables, ainsi que les comptes-rendus en cas d’importante découverte minéralogique.
… et sa publication : le Journal of the Russell Society

Cette revue, le « Journal », est publiée et distribuée chaque année, depuis 1982, à tous les membres et comprend des articles de minéralogistes amateurs et professionnels, évalués par des comités de lecture, des rapports topographiques et de brèves notes sur tous les aspects de la minéralogie britannique, ainsi que des comptes rendus d’ouvrages. Elle a depuis le début adopté le format « volume », propre aux publications académiques, avec plusieurs numéros par volume, pagination continue entre les numéros d’un même volume (même si, depuis 2010, volume 9, il n’y a plus qu’un numéro par volume). Pas de DOI cependant.
Côté contenu, car c’est finalement ça qui est important, je le trouve plus aride que d’autres revues avec la même vocation vulgarisatrice. Il ne se lit pas comme un magazine (ce que je retrouve dans des revues espagnoles comme Bocamina ou Paragénesis, américaines comme Rocks & Minerals ou The Mineralogical Record, et évidemment Le Règne Minéral). Les illustrations sont généralement utilitaires (énormément de plans et cartes), mais les photos de minéraux sont plutôt pas mal. Évidemment, il n’y a pas de publicités.
Personnellement, je n’ai jamais lu le Journal avec la même avidité, ni le même plaisir, qu’un Règne Minéral ou un Mineralogical Record. J’y vais uniquement lorsqu’un article en particulier m’intéresse.
… disponible gratuitement
Afin de diffuser librement les informations contenues dans le Journal, la Société ne facture aucuns frais de téléchargement ; elle espère ainsi accroître l’accessibilité et l’utilisation mondiales des articles publiés. Chaque numéro de la Revue est disponible au format PDF entièrement consultable et contient l’intégralité du texte et des illustrations de la publication originale.
Tout est dit. Le contenu est là, intégralement disponible pour les amateurs anglophones ou simplement intéressés par la minéralogie britannique. Vous pouvez les trouver sur leur site (russellsoc.org) et sur Mindat et les télécharger au format PDF[4]Pour des raisons de cohérence, mais aussi de pérennité des liens, j’ai choisi de n’utiliser que les liens vers Mindat dans les fiches de lecture,, gratuitement[5]Avec les réserves habituelles sur le droit de reproduction, évidemment.. Je les ai ajoutés dans mon inventaire ci-dessous (ça fait belle lurette que je les ai déposés dans ma bibliothèque numérique[6]J’écrirai un article au sujet des bibliothèques numériques, car une fois l’ensemble indexé, c’est un outil puissant pour retrouver des informations très rapidement, et sans distraction … Lire la suite). Et comme la revue est toujours en publication, je les affiche du numéro le plus récent au plus ancien, afin de trouver directement le dernier numéro.
Visiter le site de la Russell Society :
russellsoc.org
La page du Journal :
Journal of the Russell Society
Quelques trucs sympas
Index des articles parus depuis 1982 (tableau interactif)[7]Si vous aimez l’Index du cahier des micromonteurs, vous allez apprécier celui-là.
Notes
| ↑1 | En anglais, « Society » c’est une « société » comme on l’entend, en français, dans « société savante », groupement de personnes autour d’un centre d’intérêt, une association. J’ai toujours trouvé difficile de rendre par un simple mot ce que « society » implique pour les Britanniques ; c’est bien plus qu’une association, selon moi, tant la tradition des sociétés savantes imprègne la société anglaise, avec l’image des chercheurs « indépendants », des amateurs en archéologie, en paléontologie, en entomologie, pour les fleurs, les cailloux, les chats, les trains… et tout l’imaginaire du XIXe siècle qui va avec. |
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| ↑2 | Précisément, Sir Arthur Edward Ian Montague Russell |
| ↑3 | Traduction littérale de la présentation sur leur site. |
| ↑4 | Pour des raisons de cohérence, mais aussi de pérennité des liens, j’ai choisi de n’utiliser que les liens vers Mindat dans les fiches de lecture, |
| ↑5 | Avec les réserves habituelles sur le droit de reproduction, évidemment. |
| ↑6 | J’écrirai un article au sujet des bibliothèques numériques, car une fois l’ensemble indexé, c’est un outil puissant pour retrouver des informations très rapidement, et sans distraction (parce que moi, quand je parcours un répertoire des articles, puis que j’ouvre un exemplaire papier, eh bien je ne peux pas m’empêcher de le relire et d’oublier ce que j’étais venu y chercher. |
| ↑7 | Si vous aimez l’Index du cahier des micromonteurs, vous allez apprécier celui-là. |



































