Acopios est une publication à mi-chemin entre la revue scientifique, avec du peer reviewing et tout et tout, et la revue (ou magazine) telle qu’on a l’habitude de la trouver dans les bibliothèques des amateurs, comme le Règne Minéral ou Minéraux et Fossiles. Pas de revue par les pairs ici, même si les articles font l’objet d’une relecture et suivent les exigences de standards internationaux, afin d’être « citable », c’est-à-dire que l’on peut citer dans d’autres études[1]Chaque abstract d’article contient la citation bien formatée qu’il convient d’utiliser (format APA ?), en espagnol et en anglais.

La revue, disponible gratuitement en ligne, naît au tournant des années 2010 et se positionne comme « revue ibérique de minéralogie » ouverte aux contributions, généralement des travaux de terrain, en espagnol et en portugais[2]Le sommaire affiche Sumario/Sumário, mais je n’ai lu qu’un seul article en portugais pour l’instant, jusqu’au numéro 15, malgré une multitude d’articles consacrés à la … Lire la suite, avec un accent sur les gisements et espèces de la péninsule Ibérique.

La publication est d’abord numérique sous forme de blog, puis finalement trouve son rythme autour d’un volume annuel richement illustré. Elle est pilotée par un comité éditorial et un comité scientifique consultatif (« comité asesor »), associant géologues, universitaires et spécialistes de laboratoire. Elle est éditée par MTI EDIT, dans le cadre d’une publication Open System Journals (pour faire simple, de la publication Open Source sous licence Creative Commons)

Acopios préfigure, selon moi, la revue minéralogique du futur, mêlant rigueur scientifique dans la réalisation et la publication, et suffisamment de vulgarisation pour contenter autant les amateurs que les chercheurs[3]Je pense que la lecture de l’éditorial du premier volume est indispensable pour comprendre l’approche de l’équipe éditoriale, leurs motivations et leurs objectifs. À cette fin, j’ai … Lire la suite. Plus illustrées que les revues scientifiques, j’entends avec des cartes, des photos des localités, des gisements, des personnes et, évidemment, des minéraux, les revues de ce type sont moins arides que ces dernières et sont donc plus susceptibles de créer des vocations dans les rangs de leurs lecteurs tout en garantissant un haut niveau de fiabilité[4]C’est toujours bien de savoir que ce qu’on lit c’est pas des bêtises, hein.. Son format exclusivement numérique[5]Dans une interview, l’éditeur précise quand même que les standards d’impression haute qualité sont respectés dans l’élaboration des documents PDF, et qu’il est parfaitement possible de … Lire la suite. Alors, je ne dis pas qu’il faudrait qu’une revue comme celle-ci, en langue française et sur la minéralogie française, doive être gratuite, mais le combo papier/en ligne me plait bien, moi qui lis essentiellement sur tablette.

Pour accéder directement au site de l’éditeur : mti-acopios.blogspot.com

Le comité éditorial et scientifique

Directeur

Santos Barrios Sánchez
Dr en Géologie et Ingénieur des Mines.
Professeur associé du Département de Géologie de l’Université de Salamanca.

Comité scientifique

José Manuel Compaña Prieto
Dr en Chimie
Technicien de Recherche au Service de Diffraction Rayons X de l’Université de Salamanca.

Juan Gómez Barreiro
Dr en Géologie.
Professeur titulaire du Département de Géologie de l’Université de Salamanca.

Rédacteur en chef

Jesús Alonso
Ancien directeur du Musée des Sciences naturelles d’Álava (MCNA)

Notes

Notes
1 Chaque abstract d’article contient la citation bien formatée qu’il convient d’utiliser (format APA ?), en espagnol et en anglais
2 Le sommaire affiche Sumario/Sumário, mais je n’ai lu qu’un seul article en portugais pour l’instant, jusqu’au numéro 15, malgré une multitude d’articles consacrés à la minéralogie portugaise.
3 Je pense que la lecture de l’éditorial du premier volume est indispensable pour comprendre l’approche de l’équipe éditoriale, leurs motivations et leurs objectifs. À cette fin, j’ai traduit les pages en question sur la fiche du numéro 1 de 2010.
4 C’est toujours bien de savoir que ce qu’on lit c’est pas des bêtises, hein.
5 Dans une interview, l’éditeur précise quand même que les standards d’impression haute qualité sont respectés dans l’élaboration des documents PDF, et qu’il est parfaitement possible de choisir d’imprimer les documents, y compris en utilisant des techniques avancées d’impression.

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