Collectionner les minéraux (ou beaucoup d’autres choses en fait), demande un minimum de « fournitures ».

Il est évidemment permis de poser ses cailloux sur des étagères, sans indication d’aucune sorte, sans que personne y trouve à redire. Vous faites ce que vous voulez ! Je trouve que ça fait très cabinet de curiosité, et c’est souvent joli.

Il faut alors compter sur sa seule mémoire pour se rappeler ce que c’est que ce cristal bleu qu’on a mis sur l’étagère du bas en 1987, où on l’a trouvé, échangé ou acheté. Si rien n’empêche de noter tout ça sur un carnet (pour ma part, j’ai arrêté de compter sur ma mémoire), ça devient vite très compliqué de distinguer deux minéraux similaires et, pour être honnête, peu de collectionneurs de plus de huit ans procèdent ainsi.

Ranger, étiqueter

Parce que le collectionneur, il est non seulement passionné par l’objet de sa collection, évidemment, mais aussi au moins autant par sa façon de collectionner : des grandes boîtes, des petites boîtes (moi je fais des micromontures), des présentoirs, des bocaux ou des bouteilles (pour les arénophiles), des vitrines, des tiroirs… Et je ne parle là que de comment les ranger (et les protéger).

Le collectionneur, dans sa « collectionnite », étiquette, décrit, annote, classe et reclasse. Il tient une ou plusieurs listes, dans des cahiers, des carnets, ou sur son ordinateur. Dans ses listes, plus ou moins d’informations (nom et provenance, c’est déjà pas mal).

Par exemple, lorsqu’il échange un caillou, le collectionneur doit savoir ce que c’est, d’où ça vient ; c’est comme un pedigree ! C’est pour informer celui qui va le recevoir. Et lui, il en attend autant au retour. Quoi de plus frustrant qu’un beau caillou pris sur l’étagère dont on ne sait ni quoi ni qu’est-ce ?

Enfin, pour être honnête et si vous me permettez une petite digression, je mens un peu en parlant de frustration : il y a une sorte de défi à identifier un minéral et, s’il est facile d’identifier une améthyste ou une fluorite, c’est parfois toute une enquête pour trouver l’origine, la provenance du caillou. Quelle région ? Quelle mine, quelle carrière, quel site ? Et même de quelle collection ! Et cette enquête en elle-même est passionnante. Pour beaucoup de collectionneurs, c’est en soi une satisfaction que de retrouver ces informations. Ce sera l’objet d’un article.

Des fournitures

Donc j’en reviens à mes fournitures. Je vous propose de parcourir les articles ci-dessous

  • Des tiroirs plein les tiroirs
    Nos cailloux, il faut bien les ranger quelque part. Les tiroirs sont une option intéressante.
  • Des boites !
    Tout un sujet ! Les boites, et tout ce qui permet de conserver les échantillons minéralogiques, constitue un défi permanent pour le collectionneur.
  • Et l’étiquette, alors !?
    La question des étiquettes, en minéralogie, est centrale. Sans étiquette, c’est vite le bordel.

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