Aujourd’hui, on peut se documenter au travers des documentaires qui passent à la télé, mais aussi grâce à des vidéos mises en ligne par des créateurs et des créatrices de contenu, souvent dans une démarche de vulgarisation, sur des plateformes connues et moins connues. Et c’est génial ! Parce que la lecture c’est très bien, mais la vidéo, en complément de l’écrit ou en première intention, apporte ce qui manque : des animations, des illustrations, un langage souvent plus simple.

Et puis il ne faut pas se le cacher, la vidéo se « consomme » plus facilement qu’un livre. Je mets volontairement des guillemets à « consomme », car je sais que cela peut hérisser le poil de beaucoup d’entre nous : « la culture, ça ne se consomme pas ! », « la connaissance, c’est quelque chose qui se mérite, qui demande des efforts, pas un soda, un paquet de chips, ou un bien de consommation quelconque ! ». C’est vrai !

Mais cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est la démarche de se cultiver, d’aller chercher l’information dont on a besoin pour comprendre. Un bouquin ? Tant mieux ! Une conférence ? C’est super ! Un documentaire sur Arte ? Ouais, ça peut le faire. Une vidéo sur YouTube ? Euh… eh bien pourquoi pas.

Savoir faire le tri

Comme pour les livres, savoir faire le tri est important, et la qualité est très variable. Personne n’est à l’abri d’un mauvais livre sur la minéralogie, ou d’un conférencier qui veut finalement vous vendre des lithotrucs pour soigner votre mal de dos. C’est comme pour tout, il faut savoir faire le tri.

Là où un livre est généralement le résultat d’un véritable travail éditorial, de recherche, d’écriture et de relecture, une vidéo du type YouTube, justement parce qu’elle nécessite souvent moins de tout cela (une seule personne peut décider de faire et diffuser sa vidéo), peut être le fruit d’un travail grossier, mal foutu, pas sourcé et, finalement, pas très scientifique[1]Il y a évidemment des vidéastes qui conçoivent du contenu en respectant la même méthode que ceux qui écrivent des bouquins : ce n’est évidemment pas d’eux que je parle. J’en profite … Lire la suite. Et la facilité d’accès et de diffusion d’une telle vidéo, de nos jours, peut lui donner une visibilité exagérée par rapport à son contenu. Une vidéo hyper chiadée, avec de belles animations, une jolie musique et tout ce qu’il faut pour appâter le chaland, a plus de chance de rencontrer son audience qu’une vidéo très documentée, scientifiquement honnête, mais dont l’image et le son seraient de mauvaise qualité.

C’est le même piège que pour un livre ou une revue : un article pseudoscientifique qui vante les vertus magiques et médicinales du cristal de roche ou de n’importe quel minéral, avec plein d’images en couleur, une belle police, un papier glacé, atteindra les lecteurs bien plus facilement qu’un article aride paru dans une revue « trop » spécialisée.

Finalement, une vidéo, c’est comme un livre. À ceci près que lorsque vous achetez un bouquin, avec vos sous, vous êtes plus attentif que quand c’est gratuit et disponible immédiatement. Il faut donc savoir faire le tri.

Je tenterai de lister ici des vidéos accessibles sur internet (et peut-être aussi des liens vers des documentaires « qui passent à la télé »). Et si je ne trouve rien, il faudra peut-être que je m’y mette et que j’en crée moi-même. A méditer…

Quelques chaînes YouTube que je regarde

Sur les pages suivantes, vous trouverez une sélection de chaînes que j’aime bien regarder, toujours en rapport avec les cailloux.

Notes

Notes
1 Il y a évidemment des vidéastes qui conçoivent du contenu en respectant la même méthode que ceux qui écrivent des bouquins : ce n’est évidemment pas d’eux que je parle. J’en profite pour les remercier, en passant, d’accorder autant de soin à la qualité de leur travail.