Disposer d’un espace, pour la minéralogie ou finalement n’importe quel hobby, est indispensable pour y consacrer du temps. Rien de plus désagréable, n’est-ce pas, que de devoir remballer le matériel qu’on aura déposé sur la table de la salle à manger, pour être à l’aise, pour faire de la place pour le diner.
Et en fonction de ce que l’on fait, observations à la binoculaire, préparation de micromontures, photo micro/macro, utilisation de « produits chimiques » pour de la détermination ou le nettoyage, enfin bref dès qu’on a besoin de sortir du matériel, des instruments et des échantillons, même en prévoyant d’avoir le temps, on n’a pas envie de devoir tout ranger, surtout si on n’a pas fini (a-t-on jamais fini ?)
Je suppose que la plupart des amateurs disposent d’un espace dédié. Pour l’instant, ce n’est pas mon cas.
J’aime bien l’idée du labo. Et comme je n’ai pas la place chez moi, j’aime surtout l’idée d’un « labo de poche ». Un truc qui ne prend pas de place, transportable même (genre valisette). Avoir tout à portée de main.
Alors, attention, par « labo » j’entends un ensemble de matériel et d’instruments, d’accès relativement facile et organisé, pour me poser et faire des recherches, des observations, de la détermination. Un endroit où l’on peut déposer ses affaires et ses échantillons sans être obligé de tout ranger quand on a fini.
Voici une série d’articles autour du « labo de poche », ou du moins de l’idée que je m’en fais.