Tarn

Plus 1 qui font 6. Le Tarn (81) est le sixième inventaire de la série de l’Inventaire minéralogique de la France (lire L’aventure de l’inventaire pour en apprendre davantage sur l’Inventaire minéralogique de la France).

Auteurs :

Roland Pierrot : Service géologique national, B.R.G.M., Orléans.
Paul Picot : Service géologique national, B.R.G.M., Orléans.
Jean-Pol Fortuné : Laboratoire de minéralogie et cristallographie, associé au C.N.R.S., Université Paul Sabatier, Toulouse.
Francis Tollon : Laboratoire de minéralogie et cristallographie, associé au C.N.R.S., Université Paul Sabatier, Toulouse.

Avec la collaboration de :

Jean-Pierre Prouhet et ses collaborateurs : Direction des recherches minières, B.R.G.M., Toulouse.
Laurent Albouy, Pierre Beziat (B.R.G.M.), Xavier Boubée de Gramont, Pierre Monchoux, Lucien Pages et Michel Soulie : Laboratoire de minéralogie et cristallographie, associé au C.N.R.S., Université Paul Sabatier, Toulouse.
Claude Laforêt, François Pillard et Jean-Pierre Choutier : Service géologique national, B.R.G.M., Orléans.

Parution :
Maison d’édition : BRGM Éditions
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Extrait :

Introduction de Roland Pierrot :

Ce sixième volume de la collection « Inventaire minéralogique de la France » est consacré au département du Tarn, connu depuis la plus haute antiquité pour ses richesses minières.

Les premières exploitations, datées avec précision, remontent à l’époque gallo-romaine pour l’extraction du cuivre (En Bournegade, le Burc, le Moulinal. Trébas) et du plomb argentifère (Peyrebrune). Au XIVe siècle, l’exploitation du fer a constitué l’essentiel des travaux miniers ; des scories ferrugineuses, datant de cette époque, jalonnent encore de nombreux chapeaux de fer (Roc Saint-Michel, Courris. Mont-Roc, Montcouyoul, Arifat…).

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On ne possède que peu de renseignements sur la période s’étendant entre le XVe et le XVIIIe siècle, qui marque la reprise d’une activité minière importante qui connaîtra son plein épanouissement au XIXe siècle. De nombreuses concessions ont été attribuées pour le fer et le manganèse, pour le mercure à Réalmont (1831) et certaines mines resteront actives pendant près d’un siècle (la Barthe, Bennac, las Costes, le Prunié, Moulin du Rey, Roc Saint-Michel…). Ces exploitations ont été arrêtées en 1950 ; seule la mine de Peyrebrune, ouverte en 1881, a vu son activité se poursuivre jusqu’en 1972.

Une reprise de l’activité minière a eu lieu vers 1950 avec les recherches entreprises pour la fluorine et la barytine. Si de nombreuses exploitations ont été rapidement abandonnées, trois subsistent actuellement, le Burc, Mont-Roc et Trébas.

Il faut également signaler la découverte, vers 1956, de tungstène à Montredon-Labessonnié et son exploitation jusqu’en 1962.

En 1960, la division sud-ouest du Bureau de recherches géologiques et minières entreprend une campagne de prospection qui conduit à la découverte du gisement de zinc de Saint-Salvy dont l’exploitation a commencé en 1975.

Une richesse minière qui ne sera pas mentionnée dans cet ouvrage concerne les houillères du Bassin de Carmaux, bien qu’elles constituent un atout majeur dans le développement industriel du Tarn ; exploitées au XVIIIe siècle, les mines de Carmaux, nationalisées en 1946 et rattachées aux houillères du bassin d’Aquitaine, font partie depuis 1969 des houillères du « Centre et Midi » ; elles assurent 3 % de la production française.

Enfin, l’exploitation artisanale du granite du SIDOBRE, commencée dès le XVIIe siècle, a connu au cours de ces dernières années un développement industriel. On compte en effet 220 à 230 entreprises d’importance d’ailleurs inégale, qui exploitent actuellement ce granite. 220 000 tonnes de granite sont extraites chaque année et 50 % de cette production est exportée. La conjoncture mondiale actuelle[1]N’oubliez pas que nous sommes en 1976. nécessitant un effort dans la recherche des métaux sur le territoire métropolitain conduira peut-être à la découverte de nouveaux gisements et à un renouveau d’intérêt pour les richesses minières du département du Tarn.

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Notes

Notes
1 N’oubliez pas que nous sommes en 1976.

Cet article a 2 commentaires

  1. Pécoul

    Que d’émotions en lisant vos lignes qui résument cet ouvrage, que j’ai eu en ma possession mais qu’à mon grand regret je ne retrouve plus. J’aurais aimé partager avec mon fils le plaisir que j’avais eu avec mon père d’aller au prétexte de ramener quelques cristaux se balader aux abords de mines désaffectées, où subsistaient de vieux vagonnets ,et des étayages, bien fatigués… Mais quel charme de trouver ces vestiges en pleine montagne, après un peu de tout terrain en GS en position surélevée pour franchir les ornières des tracteurs… 😌 Je lance donc un appel,cet ouvrage du Tarn étant introuvable,un PDF, me satisfait et me permettrait de réaliser s’il en est encore temps des photos des restes de cette activité humaine… Ainsi que sûrement le travail de recouvrement de la nature… À votre écoute..

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