Alpes-Maritimes

Avec les Alpes-Maritimes, c’est le quatrième département qui est maintenant couvert par l’Inventaire minéralogique de la France (lire L’aventure de l’inventaire pour en apprendre davantage sur l’Inventaire minéralogique de la France).

Auteurs :

Roland Pierrot : Service géologique national, B.R.G.M., Orléans.
Paul Picot : Service géologique national, B.R.G.M., Orléans.
Jean Féraud : Département de géologie appliquée, Université de Paris VI, en collaboration avec l’Université de Nice.
Jean Vernet : Chargé de recherche, C.N.R.S.

Avec la collaboration de :

Pierre Aicard et ses collaborateurs : Direction des recherches minières, B.R.G.M., Cannes.
Richard Eigenheer : Muséum d’Histoire Naturelle, Nice.
Claude Laforêt
 : Service géologique national, B.R.G.M., Orléans.
Roberto Malaroda : Institut de géologie, Turin.
François Pillard : Service géologique national, B.R.G.M., Orléans.

Parution :
Maison d’édition : BRGM Éditions
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Extrait :

Introduction de Roland Pierrot :

Ce quatrième volume de la collection « Inventaire minéralogique de la France » est consacré au département des Alpes Maritimes.

Si quelques gîtes et indices sont connus dans la zone côtière, c’est surtout à l’intérieur des terres, dans le haut-massif, que se rencontrent la plupart des minéralisations.

Dans le passé, cette région montagneuse à l’économie fermée a connu une activité minière assez intense mais essentiellement artisanale.

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Les plus anciens travaux, pour le cuivre et le plomb argentifère, sont attribués aux Romains et aux Sarrasins, mais c’est au cours des années 1860 à 1880 que l’industrie minière a pris, dans ce département, un développement important pour l’époque, avec, en particulier, l’exploitation de la mine du Cerisier. Cet essor s’est prolongé avec intermittences jusqu’en 1927, le développement de la mine de zinc de Vallauria constituant l’épisode le plus marquant. A partir de 1952, différentes prospections se sont efforcées d’évaluer les possibilités de reprise des anciens indices et de nombreuses minéralisations nouvelles, uranifères entre autres, ont été reconnues. En 1962, le filon de fluorine de Maurevieille a été mis en exploitation.

La mise en évidence de la plupart des sites cités dans le présent ouvrage est l’œuvre de V. JUGE, ingénieur du Service des mines qui, à la fin du siècle dernier, favorisa les recherches minières dans tout le département. Les statistiques de V. BARELLI (1835) et J. ROUX (1862) constituent les ouvrages régionaux les plus fondamentaux. Sur le plan plus strictement minéralogique, les Alpes-Maritimes sont assez mal représentées dans la « Minéralogie de la France » d’A. LACROIX (1913) et le présent inventaire apporte donc de très nombreux compléments à la connaissance minéralogique de ce département.

De très nombreux minéraux ont en effet été identifiés pour la première fois dans cette région (particulièrement les minéraux du cobalt, nickel, étain… éléments jusqu’alors non signalés dans les Alpes-Maritimes) et une nouvelle espèce minérale, la duranusite, a été découverte dans le gîte de Duranus au cours des études effectuées pour réaliser cet ouvrage.

Nous nous sommes efforcés de signaler le plus grand nombre possible d’indices, parfois d’ailleurs d’importance et d’intérêt très divers, mais cet inventaire reste cependant probablement incomplet.

Une fois encore nous faisons appel à nos collègues minéralogistes et géologues, ainsi qu’aux amateurs de minéraux, pour nous signaler nos oublis et leurs découvertes en manifestant ainsi leur intérêt pour la minéralogie régionale.

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