1er trimestre 2016

Au sommaire :

  • Une salamandre géante, Metoposaurus algarvensis
  • Les dinosaures sont plus anciens qu’on ne le pensait, Asilisaurus kongwe, protodinosaure (Futura-science)
  • L’apparition des dinosaures aurait été ultrarapide, la formation Chañares, en Argentine. (Futura-science)
  • Graissessac, site du carbonifère, historique du site, perspectives pour adhérents (Michel Chollon)
  • Circuit géologique dans le sud-ouest des USA (Michel Chollon)
Parution :
Maison d’édition : Fédération Française Amateur de Minéralogie et Paléontologie
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Extrait :

Éditorial de D. Dourgham

Environnement et biodiversité : une espèce sur six est menacée d’extinction par les changements climatiques. Où en sommes-nous ?

Bien que l’actualité soit riche, je ne retiendrai dans cet éditorial que celle liée à l’environnement et le climat.
Le samedi 12 décembre 2015, 195 états — presque toute la planète — ont adopté l’accord de Paris sur le climat, reconnaissant ainsi la réalité et la gravité de l’urgence climatique de même que la nécessité d’une action collective. Le texte rentrera en vigueur en 2020.

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Après l’échec de la conférence sur le climat en 2009 à Copenhague, celui-ci fixe un cadre à la réalisation de ses objectifs. Il s’agit de plafonner les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les
meilleurs délais, de contenir le réchauffement « nettement en dessous de 2 °C et de poursuivre l’action menée » pour « limiter l’élévation des températures à 1,5 °C ».
À partir de 2050, les réductions devront accélérer pour qu’il y ait un équilibre entre émissions dues à l’homme et celles absorbées par les puits de carbone. Des efforts sont demandés aux pays en fonction de leur responsabilité historique dans le changement climatique. Pour faire face au dérèglement climatique, les pays développés doivent apporter des ressources financières pour aider les pays en développement. Un plancher de 100 milliards de dollars constitue le fonds que le Nord va mettre en place pour aider le Sud. Les autres pays sont invités à fournir un soutien à « titre volontaire ».
Les pays développés reconnaissent une « dette climatique » envers le monde en développement. Au travers des organisations non gouvernementales (ONG) et de mouvements citoyens, c’est toute la société civile qui a pesé sur les dirigeants des États pour les convaincre de la nécessité d’agir. Leur rôle sera déterminant dans la mise en oeuvre de l’accord de Paris qui ne reste qu’une étape nécessaire à la résolution du problème climatique.
« Les pays développés doivent continuer de “montrer la voie” en matière de réduction de gaz à effet de serre ». Les pays en développement doivent « accroître leurs efforts d’atténuation » en fonction de leur situation.
Les contributions de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncées par les États seront examinées tous les cinq ans. Un premier bilan mondial sera effectué en 2023. Chaque révision
représentera une progression par rapport à la précédente.
Cet accord, quoiqu’imparfait demeure le succès d’une méthode diplomatique, d’un conséquent travail de négociation, de l’engagement d’acteurs importants et du rôle de l’Union européenne que nous
saluons.

Si le climat se porte bien, la paléontologie s’en souviendra ; nous et les futures générations aussi ! Lutter contre le changement climatique, n’est-ce pas la « plus belle et la plus pacifique des
révolutions ? ».
Chacun de nous a un rôle à jouer ! Tous ceux qui partagent ces convictions œuvrent pour le bonheur de notre planète et pour notre survie. N’oublions pas que les bouleversements climatiques du passé ont éradiqué des espèces. Vouloir sauver les espèces fragiles est certes une saine responsabilité, mais l’Homo sapiens ne se sauve-t-il pas lui-même par le truchement des autres espèces ? Telle est la question !

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