Ce nouveau volume est consacré aux « Oxydes, Hydroxydes, Nitrates, Carbonates, Plombates et Manganites » (à vous de trouver celui qui n’a pas le sens de la rime — j’ai laissé les majuscules, car l’auteur en a fait l’usage).

Une nouvelle fois, l’auteur nous prévient : il faudra ajouter un volume supplémentaire pour caser les sulfates, phosphates et autres tantalates, car ils ne tiendront pas dans le volume 3 comme prévu. Tiendra-t-il son engagement ?

Vous noterez que les premières entrées de ce tome 3[1]Sur Gallica, le tome 3 est disponible en un seul document, bien que le document soit titré « Tome 3, partie 2 » sont… l’eau et la glace.

 

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Introduction de l’auteur : 

Dans l’Introduction du tome II, j’annonçais que l’abondance des matériaux recueillis me forçait à augmenter le nombre des volumes prévus pour mon livre et à entreprendre la publication d’un Tome III. Au moment où celui-ci commence à s’imprimer, je suis contraint, pour la même cause, à le diviser à son tour et à le faire suivre d’un quatrième et dernier volume.

L’impression de ce Tome IV suivra sans interruption celle du présent volume. Il comprendra l’étude des Sulfates, Molybdates, Tungstates, Borates, Aluminates, Ferrites, Antimonites, Phosphates, Arséniates, Antimoniates, Vanadates, Niobates, Tantalates et Corps d’origine organique. Il se terminera par des tables géographiques détaillées, permettant de retrouver facilement les minéraux existant dans chacune des nombreuses localités étudiées dans le cours de cet ouvrage.

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Le présent volume, consacré à l’étude des Oxydes, des Hydroxydes, des Nitrates, des Carbonates, des Plombates et des Manganites, renferme quelques-unes des espèces les plus communes dans la nature, telles que le quartz, l’hématite, la limonite, la calcite. Je me suis par suite trouvé dans la nécessité de taire un choix parmi les innombrables gisements français de ces minéraux et de ne m’occuper que de ceux qui m’ont paru les plus typiques ou les plus intéressants. Je me suis attaché à suivre ces minéraux dans leurs différents modes de formation, beaucoup plutôt qu’à citer des localités nombreuses. Les difficultés que j’ai rencontrées à synthétiser mes observations me font espérer que le résultat de ce travail ne sera pas inutile au point de vue général.

À mesure que mon livre approchait de sa fin, le nombre des communications qui m’ont été faites a augmenté en même temps que celui de mes observations personnelles sur le terrain : je tiens à remercier collectivement ici les nombreux minéralogistes ou géologues qui m’ont aidé de leurs documents et dont les noms sont cités dans le cours des pages qui suivent.

Paris, 1er juillet 1901
A. LACROIX

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Notes

Notes
1 Sur Gallica, le tome 3 est disponible en un seul document, bien que le document soit titré « Tome 3, partie 2 »

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