Cap Garonne

Le Cahier des micromonteurs / 2 – 2024 / 164
Partie de Le Cahier des Micromonteurs séries :
Éditions :Périodique grand format
Pages : 176

En 2024, le « numéro 3 » [1]J’avais pris l’habitude d’appeler « numéro 3 » le numéro qui faisait figure de hors-série annuel, par sa richesse et sa thématique., eh bien c’était un numéro 2 finalement. Ça veut dire qu’on a eu trois mois plus tôt cette gourmandise de pas moins de 176 pages, rien que ça.

Ce numéro s’inscrit dans la continuité du magnifique Cap Garonne, publié en 2014, et qui doit figurer dans la bibliothèque de tous les amateurs et amatrices de minéralogie française. Il entend mettre à jour la somme de ce qui a déjà été écrit sur le site de Cap Garonne, en documentant les dix dernières années de recherche, de description du gisement. Par le re-examen d’anciens échantillons, une campagne de reconnaissance radiométrique (Radioactif ? Vous avez dit radioactif ?), ou encore la collaboration avec des universités, ce ne sont pas moins de deux nouvelles espèces qui y ont été découvertes[2]Dont la galeaclolusite. Familier, non ?, ainsi que 63 espèces jusqu’alors inconnues là-bas.

Parution :
Maison d’édition : Association Française de Microminéralogie
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Extrait :

Pour vous mettre l'eau à la bouche, le résumé de la page 5 :

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Pour les 40 ans de l’AAMCG, cet article vient compléter le travail de description du gisement de Cap Garonne et de ses espèces publié en 2014 (Favreau & Galéa-Clolus, 2014). À l’issue des 10 ans écoulés depuis ce livre, les recherches systématiques de l’AAMCG dans la mine Nord et la mine Sud, ainsi que le réexamen d’anciens échantillons, de même que les études réalisées à l’université de Namur et ailleurs, ont permis l’identification de deux nouveaux minéraux : la galeaclolusite et la gobelinite, et de 63 espèces inédites : annabergite, aragonite, asagiite, atelestite, beaverite-(Cu), beyerite, brianyoungite, caledonite, caracolite, cesàrolite, chrysocolle, cobaltite, cotunnite, cualstibite, cuprotungstite, djurleite, dussertite, elbaite, fassinaite, gordaite, goslarite, halite, hémimorphite, herbertsmithite, hidalgoite, hinsdalite, hloušekite, iriginite, jarosite, kaatialaite, kapellasite, köttigite, kröhnkite, laurionite, leightonite, leogangite, liroconite, moolooite, morenosite, natrochalcite, natrojarosite, natropharmacoalumite, natropharmacosidérite, osarizawaite, phosgénite, pyromorphite, richelsdorfite, rosasite, rosiaite, schultenite, segnitite, susannite, thénardite, uraninite, uranophane, uranotungstite, vanadinite, yancowinnaite, zálesíite, zincolivenite et zippeite. Ceci porte à 187 le nombre total d’espèces répertoriées dans le gisement (hors inconnus) et à 16 le nombre de nouveaux minéraux. De nombreuses observations ont également permis d’améliorer les connaissances sur la distribution des espèces et leurs associations. Les prospections ont porté sur les zones ne fournissant pas de beaux échantillons, négligées par les anciens collectionneurs, et sur des zones au sol. Une campagne de prospection radiométrique a été entreprise sur la totalité de la mine, aboutissant notamment à la trouvaille de plusieurs espèces uranifères : l’iriginite, l’uraninite, l’uranophane et la zippeite, mais aussi de la cuprotungstite, la jarosite et la moolooite. Les recherches détaillées dans les zones plombifères de la mine Nord ont également permis la découverte de nombreuses espèces.

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Notes

Notes
1 J’avais pris l’habitude d’appeler « numéro 3 » le numéro qui faisait figure de hors-série annuel, par sa richesse et sa thématique.
2 Dont la galeaclolusite. Familier, non ?

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