Miel de Fortune et Mémoire de Vie
Notes de lecture à venir.
Quatrième de couverture :
LIRE LA SUITEL’ambre est né de la résine fossilisée des pins, tombée au sol dans les vastes forêts du monde depuis au moins le Trias. En coulant, les résines ont emprisonné quelques débris végétaux, des insectes et parfois même, des vertébrés ! On trouve l’ambre le plus célèbre dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, sur les rivages de la mer Baltique. Les gisements les plus importants sont situés à Königsberg dans une couche d’argile de 6 mètres d’épaisseur, à 30 mètres de profondeur, actuellement exploitée à ciel ouvert. 15 % seulement des échantillons recueillis sont utilisables en bijouterie. Depuis la préhistoire, l’ambre a été utilisé en parure ou comme objet de culte, cet « Or du Nord » est, en fait, la première substance précieuse que l’homme ait rencontrée. Les croyances disent de l’ambre qu’il nettoie et purifie l’organisme tout entier. Le « rayonnement intense » de cette pierre agirait sur les systèmes endocrinien et digestif. Les propriétés électrostatiques de l’ambre seraient alors bénéfiques contre la fatigue et la dépression, restaurant le goût de vivre en donnant le courage nécessaire pour surmonter l’angoisse et l’ennui de la vie !
L’ambre offre aux scientifiques des perspectives formidables, dont les enjeux dépassent largement le cadre de la paillasse de leur laboratoire ; Jurassic Park ! Peut-on espérer recréer les dinosaures disparus ? Ce livre raccorde le rêve à la réalité ; l’auteur donne les enjeux de travaux qui ambitionnent d’exploiter les éléments de dépouilles de vertébrés inclus dans l’ambre, les chercheurs ont pour l’instant réveillé deux bactéries fossiles, Staphylococcus succinus et Bacillus sphaericus, 40 M.A., qui sommeillaient dans des ambres dominicains…
Tout naturaliste curieux, qui examine à la loupe binoculaire les merveilleuses inclusions préservées dans ces pierres jaune miel, remonte le temps et explore une vie formidablement riche, observant les morphologies et, surtout, les comportements figés d’une précision insoupçonnée. L’ambre permet de retrouver le mode de vie, la biologie, les pathologies de toutes sortes d’espèces fossiles, dans des scénarios passés durant lesquels les animaux ont étouffé dans les résines. L’ambre restitue également les variations climatiques…
Cette compilation, élaborée à partir d’un assortiment de 15 000 pièces à insectes collectées durant 20 ans, permet d’exposer une dizaine de fossiles uniques au monde ! Source de voyages, de contemplation et d’émerveillements, surtout lorsque les photographies (plus de 300) révèlent l’invisible. Le travail de cet informaticien âgé de 35 ans expose les traces parfois très étranges de cette « pierre de mer » tels un « alevin » ou un serpent malgache disparu ! « Le serpent est mort écrasé à la naissance… » Explique-t-il en déchiffrant les nombreux indices du fossile.
Cet entomologiste de prédilection a remporté le seul concours scientifique mondial jamais organisé sur une pièce d’ambre qui nécessitait l’explication du comportement synchrone de 88 fourmis, une merveille du genre. La pièce d’ambre a d’ailleurs voyagé dans l’espace…
Fort de quelques travaux particulièrement achevés sur cette matière, Éric Geirnaert, paléontologue amateur autodidacte, révèle au travers de cette publication unique ses découvertes parmi les plus admirables. Ce livre à la fois scientifique et passionné est le premier jamais réalisé en français sur l’ambre. C’est aussi un guide pratique, dont une partie est consacrée à la reconnaissance simplifiée des inclusions. Un livre esthétique et utile à emmener sur le terrain.
Présentation de l’éditeur :
REGROUPERUne très grande source d’informations sur cette matière venue du fond des âges.
Les différents types d’ambre ; comment les reconnaître et les identifier ?
Les gisements d’ambre dans le monde, mais aussi en France.
Les inclusions dans l’ambre, mémoires et témoins de scènes invisibles en temps réel, mais ici figées par cette résine.
Un livre qui passionnera les amateurs d’insectes pour la qualité des photographies, mais aussi les nombreux insectes différents photographiés dont certains ne sont connus que dans l’ambre… et les scènes de vie figées pour l’éternité.
Les fausses inclusions et aussi des histoires merveilleuses que nous compte ce miel de fortune.
Des photos à couper le souffle par le meilleur photographe de la discipline.