Cantal - Haute-Loire

Où trouver les minéraux d’Auvergne — Tome 2
Éditions :Broché
ISBN : 9782864040248
Taille : 11,50 x 22,00 cm
Pages : 112

Après le précédent tome consacré à l’Allier et au Puy-de-Dôme[1]Voir la fiche Où trouver les minéraux d’Auvergne — Tome 1 — Jean-Jacques Périchaud, un peu plus riche que celle-ci., l’auteur, Jean-Jacques Périchaud, revient avec non pas 400, mais 500 gîtes localisés (Haute-Loire oblige !). Il prévient d’emblée le lecteur : ce second tome est construit sur le même modèle que le premier, avec les redites et répétitions qui vont avec (mais qui font en sorte que chaque ouvrage peut se lire et être utilisé séparément). Je le répète : les guides de ce genre sont suffisamment rares pour que l’on puisse se régaler à les parcourir, même 35 ans plus tard, même en sachant que les paysages ont changé, que beaucoup de sites sont maintenant inaccessibles (car interdits d’accès ou simplement disparus), et que c’était une autre époque…

Nous rappelerons que l'auteur a aussi co-écrit la Carte des ressources minérales du Massif central.

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Critiques :Joan Deville (Minéraux & Fossiles 134) au sujet de Où trouver les minéraux d’Auvergne — Tome 2 a écrit:

Nous avons annoncé la sortie du premier tome de cette étude, concernant la région administrative d’Auvergne, qui couvrait le Puy-de-Dôme et l’Allier (cf. n° 129, page 10).

Ce second tome se présente de la même manière, mais renforcé de douze pages.

Comme l’éditeur à souhaité réaliser en fait deux ouvrages indépendants, on répète dans celui-lui les généralités exposées dans le premier fascicule : conseils de prospection, description des minéraux, etc.

Ce sont donc essentiellement les localisations des gîtes qui en font son originalité… si l’on peut dire, car ces régions sont tellement connues, tellement fouillées depuis des lustres, et il y a eu tellement de livres, d’article, de descriptions, qu’il est fort difficile de se renouveler. Surtout que M. Périchaud fut l’un des deux rédacteurs de La carte des ressources minérales du Massif central (éditée par le BRGM en 1979), qui se voulait exhaustive à l’époque, sans compter la Carte des gîtes minéraux de la France du même organisme.

Après une lecture plus qu’attentive de ce livre (qui traite pour partie de ma région d’élection, la Haute-Loire) nous ne pouvons que reprendre ce que nous disions dans le numéro 129.

Mais nous ne voulons pas contredire cet auteur, surtout quand il écrit (page 23) : « … pour trouver le bel exemplaire, il faut chercher longtemps et échantillonner beaucoup ; c’est la chance ou la loi des grands nombres qui décidera. Il n’y a pas de règle et nous ne pouvons que vous conseiller d’être attentifs et curieux ; de vous fier à votre flair… » Pourtant il nous disait (page 15) : « Ne vous acharnez jamais sur un site, quel qu’il soit… »

Ce qui est regrettable, c’est que ce type de livre est surtout acquis par des débutants qui, s’attendant à trouver de tout partout, comme on le leur annonce, ne trouvent pour ainsi dire rien et sont déçus à tout jamais, alors qu’il devrait être réservé au collectionneur-prospecteur chevronné, riche d’expérience, sachant ce que l’on doit attendre de gîtes décrits depuis cent ans… et de ceux jamais décrits… comme le filon de barytine crêtée du Cros de Monroy !


Notes

Notes
1 Voir la fiche Où trouver les minéraux d’Auvergne — Tome 1 — Jean-Jacques Périchaud, un peu plus riche que celle-ci.

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