Puy-de-Dôme - Allier

Où trouver les minéraux d’Auvergne — Tome 1
Éditions :Broché
ISBN : 9782864040170
Taille : 11,50 x 22,00 cm
Pages : 100

L’Instant Durable… C’est le nom de l’éditeur de ce petit livre (et de son frangin, sur le Cantal et la Haute-Loire) publié en 1985. Vous le savez, j’adore ces petits ouvrages, non seulement parce qu’ils se glissent facilement dans la poche, mais parce qu’ils me rappellent cette époque où l’on n’avait pas peur de donner ses coins à champignons…[1]Attention à ne pas se méprendre sur le sens de cette remarque : je ne me moque pas de ceux qui protègent leurs « coins secrets » en ne donnant les indications qu’avec parcimonie et entre … Lire la suite

Sur la couverture, il est écrit « plus de 400 gîtes localisés ». Je ne les ai pas comptés, mais on ne doit pas être loin du compte.

Après une introduction rapide et une présentation de la classification des minéraux, l’auteur déroule les espèces dans l’ordre suivant : minéraux silicatés (minéraux de la silice, minéraux des roches cristallines, minéraux du volcanisme), suivis des minéraux des gangues (fluorine, barytine, etc.), puis des minerais métalliques.

Comme promis dans son introduction, l’auteur nous promène sur quantité de sites, dans l’Allier et dans le Puy-de-Dôme, non sans avoir rappelé les règles de courtoisie et de sécurité qui s’appliquent dès lors que l’on part prospecter (rappel : on est toujours chez quelqu’un…). Les cartes de la région couverte se trouvent en deuxième (partie nord) et troisième de couverture (partie sud). Elles se déplient comme des encarts (elles permettent en outre de servir de marque-page : pratique en randonnée).

A noter que l’on retrouve l’auteur, Jean-Jacques Périchaud, aux côtés de Roland Pierrot dans l’élaboration du tout premier Inventaire minéralogique de la France consacré au Cantal[2]Lire la fiche ici., mais aussi aux manettes pour une multitude d’autres publications, et cela ne vous surprendra pas, focalisées sur l’Auvergne[3]Bibliographie complète de Jean-Jacques Périchaud sur persée.fr. comme par exemple la Carte des ressources minérales du Massif central dont il est co-auteur.

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Extrait :

Extrait de l’introduction :

Quel est le but de cet ouvrage ?

Nous avons remarqué que généralement les amoureux de la nature savent reconnaître les fleurs, les plantes, les arbres ou les champignons. Il en est de même pour les animaux qu’ils soient à poils ou à plumes. Les jeunes enfants savent même reconnaître des lions ou des crocodiles bien qu’il n’y en ait pas dans nos régions ! Par contre le minéral qui brille au soleil, la pierre qui retient l’attention par sa forme ou sa couleur reste un « caillou » mystérieux pour la plupart.

Ce guide propose donc de combler cette lacune à tous ceux qui s’intéressent au monde minéral, à la terre qui nous porte.

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Nous l’avons voulu le plus simple, le plus clair et le plus pratique, de façon à ce qu’il puisse être utilisé par tous les amateurs de minéraux qui n’ont pas de formation particulière, mais qui sont curieux des choses de la nature.

Grâce à cet ouvrage, vous ne deviendrez pas des spécialistes, mais des amateurs éclairés ayant la possibilité de profiter des curiosités minéralogiques, souvent discrètes, que renferme l’Auvergne.

Quels sont les moyens employés ?

Pour arriver facilement et agréablement à ce résultat, les moyens employés sont doubles :

  1. Vous apprendre à reconnaître les minéraux, par des descriptions et des illustrations claires (dessins et photos) des principales espèces minérales que l’on peut assez facilement rencontrer dans notre région.
  2. Vous indiquer où se trouvent ces minéraux par des localisations précises de gîtes ou vous pourrez compléter votre information par une observation directe des minéraux dans leur cadre naturel

Tout un programme !

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Critiques :Joan Deville (Minéraux & Fossiles 129) au sujet de Où trouver les minéraux d’Auvergne — Tome 1 a écrit:

Voici le premier tome d’un guide-répertoire des gisements de minéraux de la région administrative d’Auvergne. Le second, annoncé pour juin 1986, devant couvrir le Cantal et la Haute-Loire.

L’éditeur a retenu un format de poche pratique, un papier orange attrayant, un texte bien composé, agrémenté de photos en couleur, de schémas, de cartes locales (les 2e et 3e de couverture portant les cartes d’ensemble). Il n’y a rien à redire de la présentation, excellente.

Quant à l’auteur, après avoir donné quelques indications théoriques sur les principaux minéraux susceptibles d’être découverts dans cette région (environ 65), il en indique les gisements, théoriques aussi, c’est-à-dire qu’il englobe les rares points productifs, les disparus, les simples indices. Les collectionneurs n’ignorent pas que ces départements sont fouillés depuis longtemps, M. Périchaud n’en convient-il pas lui-même ? (page 82). Aussi nous semble-t-il surtout descriptif, étant presque toujours muet sur l’état actuel (1985) des gîtes et sur les possibilités exactes d’accès, permis ou interdit, sans parler de ceux où il n’y a plus rien à trouver, exploités en 1850, mais apparaissant sans doute à titre documentaire.

Que dire des phrases de ce type : « Mais si les sites sont innombrables, et vous en découvrirez bien d’autres au cours de vos excursions si vous avez l’œil attentif aux charmes minéralogiques que la nature nous dévoile toujours avec discrétion » (page 22). Ou bien l’auteur nous dit où l’on trouve des minéraux, ou bien il nous dit : « allez en Auvergne et cherchez ».

D’ailleurs ne regrette-t-il pas un peu de dévoiler justement ces localisations : « Certains gîtes risquent de disparaître très rapidement et doivent pour cela être protégés d’une trop grande célébrité » (page 5).

Ce qui surprend un peu, c’est qu’on ne relève aucun gisement de zéolites, pourtant abondantes dans certains secteurs du Puy-de-Dôme volcanique.

Comme le prix est très modique, nos lecteurs achèteront ce petit fascicule, ne serait-ce que pour le lire, et essayer de faire quelques points, et, s’ils hésitent sur « … la localisation d’un gîte (ils demanderont) une information sur place, à un paysan travaillant dans son champ ou au village le plus proche ; ainsi (ils gagneront) du temps et (ils s’offriront) le plaisir d’agréables contacts humains, chaleureux et pittoresques » (page 6).

Bonne chance à tous.


Et dans Minéraux et Fossiles — 132, une page est entièrement dédiée au mode d’emploi de l’ouvrage :

Il peut être consulté de 3 façons différentes :

Vous cherchez des minéraux particuliers.

Le texte présente les minéraux et leurs gisements par catégorie. Il vous permet ainsi d’organiser vos prospections par spécialité selon que vous recherchez tel ou tel type de minéral. Pour cela, il vous suffit de consulter le sommaire de la page 2.

Vous visitez une région particulière.

Les cartes générales au dos de la couverture localise géographiquement tous les gîtes cités et précisent par des couleurs la nature des minéraux qu’ils renferment. Elles vous permettent donc de préparer plus facilement vos promenades en fonction de la région que vous désirez visiter.

Vous recherchez un nom de gîte.

L’index numérique qui se trouve à la fin du volume (pp. 97 à 100) vous permet de retrouver le nom de chaque gîte porté sur les cartes et les planches internes. Il rappelle aussi les principaux minéraux que l’on peut y trouver. Il indique en outre la ou les pages où ce gîte est évoqué dans ce volume.

Dans le texte, le nom des gisements sont écrits en caractères gras pour être facilement retrouvés. Ils sont toujours suivis d’une lettre et d’un numéro qui permettent de les identifier sur les cartes au verso des couvertures : la lettre correspond à une division des cartes générales en plusieurs rectangles, le nombre identifie le gisement.

Les noms de LOCALITÉS, en majuscules italiques dans le texte, sont des points de repère qui, en attirant l’attention sur des localités bien connues, permettent au lecteur de situer rapidement la région dans laquelle se trouvent les gisements évoqués.

 

Notes

Notes
1 Attention à ne pas se méprendre sur le sens de cette remarque : je ne me moque pas de ceux qui protègent leurs « coins secrets » en ne donnant les indications qu’avec parcimonie et entre personnes de confiance ; cette remarque fait juste le constat qu’à une époque, il n’était pas nécessaire de protéger les bons coins, les prospecteurs étaient peut-être plus respectueux et moins gourmands, moins nombreux peut-être aussi. Enfin bon, juste pour dire que je ne blâme personne. La revue de l'ouvrage par Joan Deville, de la revue Minéraux & Fossiles, en 1985, nuance elle aussi cette idée.
2 Lire la fiche ici.
3 Bibliographie complète de Jean-Jacques Périchaud sur persée.fr.

Cet article a 2 commentaires

  1. thomas

    Bonsoir malheureusement ce livre qu on m’a volé demeure introuvable actuellement et depuis longtemps; si vous savez où je puis en trouver un exemplaire…. merci de m en informer; Pascale

    1. B'

      Bonsoir Pascale,
      Je ne l’ai pas vu passer depuis longtemps en effet sur les sites de vente d’occasion, ni chez les bouquinistes, ou dans les vide-greniers. J’ai longtemps eu le tome 1 en double, mais je l’ai offert l’an passé à une membre de notre club, lors d’une sortie en Auvergne (je l’avais déjà, mais j’ai pu trouver les deux tomes sur un vide-grenier plus tard, et je n’ai pas osé les séparer à l’époque). J’ai conservé l’exemplaire annoté par son ancien propriétaire.
      Si j’en vois passer un, je me permettrai de vous contacter.
      Bon courage dans vos recherches.

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