L’exploration géologique du Massif armoricain
Éditions :ePub
ISBN : 9782356712790
Pages : 380

Dans la collection « L’exploration géologique de la France », coordonnée par Jean Gaudant[1]Après avoir enseigné pendant plus de 35 ans à l’Université de Paris-Diderot (Paris 7) (1971-2006), Jean Gaudant a été chercheur attaché au Muséum national d’Histoire naturelle. … Lire la suite, voici le tome consacré à la Bretagne, ou plus largement au Massif armoricain. L’ouvrage déroule, de façon thématique plutôt que chronologique, la découverte de la géologie bretonne : on y croise Guettard, Dufrénoy, Poulletier de Verneuil, Dolfus, Barrois (évidemment !), et bien d’autres qui, si on ne les connaît pas en commençant le livre, nous sont devenus familiers lorsqu’on le referme (l’auteur consacre une petite trentaine de pages à des biographies sommaires, mais bienvenues).

Cette collection consacrée à l’exploration géologique est riche de plusieurs volumes disponibles sur le site des Presses des Mines. Une Histoire de la découverte géologique du Massif central, mémoire publié grâce au travail acharné de la Société d’Histoire Naturelle d’Auvergne, rend hommage à Jean Gaudant.

Au sommaire :

  • Le Massif armoricain et ses limites
  • Pionniers et premières investigations
  • Le contexte naturaliste armoricain aux XIXe et XXe siècles
  • Le lent déchiffrement de la stratigraphie armoricaine
  • Les fossiles ont répondu à l’appel
  • De la tectonique descriptive à la géodynamique mobiliste
  • Des roches souvent spectaculaires
  • Des levers de cartes géologiques
  • Les ressources du sous-sol armoricain : mines et minerais

 

Parution :
Maison d’édition : Presses des MINES
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Résumé, par l'éditeur[2]Presses des mines : https://www.pressesdesmines.com/produit/l-exploration-geologique-du-massif-armoricain/ :

Déchiffrer la géologie du Massif armoricain, vaste entité constituée de terrains très anciens et structurée par au moins trois cycles orogéniques, ne fut pas œuvre aisée. Le beau développement des côtes rocheuses, souvent spectaculaires, ne retint pas particulièrement, à de rares exceptions près, l’attention des premiers observateurs qui s’attachèrent plutôt à l’examen des carrières et des affleurements naturels en campagne. Pourtant, pénéplané et porteur d’un abondant couvert végétal, le Massif armoricain se prête assez mal aux investigations géologiques, ce qu’ont regretté d’ailleurs la plupart des anciens auteurs. Dès le premier quart du XIXe siècle, des ingénieurs des mines et quelques amateurs éclairés font cependant part d’observations diverses, en Normandie notamment. Les travaux vont se faire plus nombreux au cours du second quart du siècle, et cela dans les différentes régions du Massif armoricain.

Avec la deuxième moitié du XIXe siècle s’ouvre une période fructueuse pour les recherches de géologie. L’établissement de cartes se fonde sur des observations précises de stratigraphie avec l’intervention de la paléontologie, et à des analyses tectoniques qui sont traduites par l’exécution de coupes. Ce sont ces mêmes domaines qui demeurent explorés au XXe siècle et dans lesquels s’investissent des auteurs de plus en plus nombreux avec le développement des facultés des sciences et des musées. Les méthodes se trouvent renouvelées (micropaléontologie, stratigraphie séquentielle, analyse microstructurale) et des outils inédits se développent avec l’introduction de la géochimie, de la géochronologie et de la géophysique. Enfin, l’avènement de la tectonique des plaques conduit à des interprétations géodynamiques et paléogéographiques inédites.

La présentation thématique de l’ouvrage permet de relater le déroulement des explorations réalisées dans le Massif armoricain pour chacun des grands domaines des sciences géologiques. Elle est agrémentée de nombreux documents iconographiques, présente les biographies de quelques-uns des acteurs de ces investigations et comporte quelque 1 200 références bibliographiques permettant au lecteur de s’orienter dans la profusion des publications.

Notes

Notes
1 Après avoir enseigné pendant plus de 35 ans à l’Université de Paris-Diderot (Paris 7) (1971-2006), Jean Gaudant a été chercheur attaché au Muséum national d’Histoire naturelle. Spécialiste de paléontologie des vertébrés, il poursuit un programme de recherches paléoichthyologiques sur le peuplement des eaux douces européennes au cours du Cénozoïque. Il termine parallèlement l’étude de l’ichthyofaune miocène et pliocène du bassin méditerranéen (Maroc, Algérie, Espagne, Italie, Grèce et Chypre), dans le cadre de recherches sur la crise écologique qui a affecté la Méditerranée au Messinien.
Il est par ailleurs fortement impliqué, depuis sa création en 1976 par François Ellenberger, dans les activités du Comité français d’Histoire de la Géologie (COFRHIGÉO) dont il édite depuis 1991 et jusqu’à son décès le volume annuel des Travaux.
Il a à son actif de nombreuses publications sur l’histoire de la paléontologie et, plus particulièrement, sur la naissance de cette science à la fin du XVIIe siècle et au début du siècle suivant.
Il a également assuré l’édition de plusieurs ouvrages d’histoire de la géologie : Essais sur l’histoire de la géologie en hommage à Eugène Wegmann (Société géologique de France, 1995), De la géologie à son histoire (CTHS, 1997), Dolomieu et la géologie de son temps (Presses des Mines, 2005), Géologues et Paléontologues, de la passion à la profession (Presses des Mines, 2008), et L’essor de la géologie française, Essais (Presses des Mines, 2009).
Jean Gaudant est décédé le 6 décembre 2015. © Presses des MINES
2 Presses des mines : https://www.pressesdesmines.com/produit/l-exploration-geologique-du-massif-armoricain/

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