En attendant la description (je n’ai pas retrouvé mes notes !), voici le menu :
- Cadre géologique
- Genèse de la minéralisation
- Historique des exploitations minières
- Gîtes minéraux
- Indice de la Clue de Roua
- Gîte du pont de Roberts
- Indice de Tireboeuf
- Gîte de Bancairon
- Gîte de l’Hubac de Jourdan
- Gîte de Léouvé
- Gîte de Vilaron — La Nouguière
- Indice du Raton
- Gîte du Cerisier
- Situation géographique et accès
- Travaux miniers
- Transport du minerai
- Le minerai et son traitement
- Main-d’œuvre
- Capitaux et actionnaires
- Bilan : plus de pertes que de profits
- Index minéralogique
En 2023, les éditions du Piat ont publié ce qu’on peut considérer comme une somptueuse « mise à jour » de cet ouvrage avec Mines et Minéraux du Dôme de Barrot — Gilbert Mari
Minéraux et Fossile (n° 203, janvier 1993) au sujet deLes anciennes mines de cuivre du Dôme de Barrot a écrit:Ouvrage majeur sur les plus anciennes mines d’Europe ayant fourni de très beaux cuivres natif et d’autres minéraux.
Livre tiré à seulement 1000 exemplaires et épuisé depuis 2017.
Il n’est plus nécessaire de présenter monsieur Gilbert Mari à nos lecteurs tant les nombreux ouvrages et articles qu’il a publiés ont permis à ceux-ci d’apprécier la qualité et la précision de ses travaux qu’il ne livre au public qu’après un achèvement irréprochable.
De même, les Éditions Serre ont déjà permis de découvrir la maîtrise de leur savoir-faire.
Ce nouveau titre confirme ces opinions.
Voici un livre très bien présenté, riche d’une illustration en couleur remarquable complétée par des documents d’époque (photos, actions, affiches…)
Pour ceux qui ne connaissent pas bien les Alpes-Maritimes, disons que le Dôme de Barrot se situe au nord-ouest du département, dans un secteur montagneux et sauvage coupé de vallées profondes. Un grand nombre de galeries y ont été creusées pour en extraire le cuivre.
Gilbert Mari, après un exposé général sur la géologie régionale, dresse l’inventaire des gîtes, avec leur situation, les travaux successifs, leur minéralisation, les aléas de leur mise en valeur, et les différents propriétaires, la production de près de cent mille tonnes de minerais au total.
Si cet ouvrage permet d’accéder, au-delà des données géologiques, gîtologiques, géologiques, aux problèmes humains et économiques d’une petite région, il ne permet en aucun cas d’accéder au fond des galeries ! Monsieur Mari insiste bien sur le danger qu’il y a à vouloir s’y introduire d’une manière présomptueuse, publiant des clichés d’effondrements et d’éboulement suggestifs. Mais c’est cela qui, au fond, est regrettable : on ne peut que rêver alors que l’on aimerait voir aussi, toucher, sans piller quoi que ce soit. Un aménagement « touristique » ne serait-il pas envisageable ? N’est-ce pas une forme élaborée de l’avenir de « géologie pour les non-professionnels » ?
Monsieur Mari démontre une fois de plus, par la publication de ces recherches spécifiques, la qualité et la valeur des non-professionnels, souvent plus efficaces et plus compétents que les professionnels.