et de son environnement montagneux
Description à venir.
Au sommaire :
- La géologie et les hommes
- Massif des calanques
- Région de Cassis et Massif de Soubeyran-Canaille
- Site de Marseille
- Les chaînons montagneux à l’Est et au nord de Marseille
- Bassin de l’Arc et Sainte-Victoire
- Etang de Berre, Crau et Camargue
- Histoire géologique de la région de Marseille
Les auteurs : Gérard Guieu[1]Marseillais de souche, Gérard Guieu, docteur ès sciences, était professeur de géologie fondamentale et appliquée à l’Université de Provence, région à laquelle il a consacré la totalité … Lire la suite, Jean Ricour[2]Originaire des Flandres françaises, Jean Ricour a opté pour la Provence. Il a effectué sa carrière au BRGM où il fut initiateur de l’hydrogéologie et le créateur des Services géologiques … Lire la suite et Jacques Rouire[3]Originaire de l’Aveyron, Jacques Rouire a rapidement pris contact avec la Provence puisque, Saint-Cyrien, il fit partie de la promotion « Croix de Provence ». Attiré par les sciences … Lire la suite, avec la collaboration de Jean Philip[4]Provençal d’origine, Jean Philip est Professeur Emérite et directeur du Musée de paléontologie de l’Université de Provence. Stratigraphe et paléontologue de formation, il a, avec ses … Lire la suite et Raymond Monteau[5]Toulonnais, Raymond Monteau a acquis sa formation de géologue à l’Université de Marseille Provence. Docteur ès sciences il a été affecté comme « géologue minier » aux Charbonnages de … Lire la suite.
2ème édition en collaboration avec Jean Philip et Raymond Monteau.
Après le succès de la première édition, parue en 1996, et plutôt que de la réimprimer, il a paru préférable de tenir compte des connaissances acquises depuis, qui s’expriment aussi dans la révision de la feuille géologique à 1/50 000 de Marseille. Avec 30 pages de plus, cette deuxième édition a conservé le découpage en 8 chapitres de la première, avec quelques changements de titres.Le chapitre sur la géologie et les hommes reste en tête de l’ouvrage, une façon de confirmer que la géologie n’est pas qu’une science académique, mais qu’elle sert de socle pour l’exploitation de substances minérales et énergétiques, l’alimentation en eau, l’aménagement et l’appréciation des risques naturels et, plus largement, des questions environnementales. On peut considérer que ce chapitre se prolonge par le chapitre 4 qui est consacré au site de Marseille et plus particulièrement au thème « géologie et urbanisme ». Les autres chapitres portent respectivement sur les différents ensembles géologiques de Marseille et de ses environs.
À tout seigneur tout honneur, le massif des Calanques (chapitre 2) sert d’initiation géologique (stratigraphie, tectonique) tout en proposant un développement opportun sur le système karstique et les grottes. Avec le chapitre 3 sur la région de Cassis, on part à la recherche d’un continent perdu, tout un programme de reconstitution paléogéographique. Le problème se complique avec les chaînons montagneux à l’est et au nord de Marseille (chapitre 5) où le décryptage tectonique a donné lieu à des confrontations souvent vives entre partisans autochtonistes et nappistes, notamment sur le massif de la Sainte-Baume. L’impressionnant massif de la Sainte-Victoire (chapitre 6) n’est pas seulement un haut lieu de l’impressionnisme, c’est aussi un terrain de controverses dont le guide fait aussi état en rappelant que l’interprétation proposée aujourd’hui n’est pas celle qui avait été avancée dans la 1ère édition. Avec le chapitre 7, on aborde plus spécifiquement les problèmes du Quaternaire avec les systèmes de La Crau et de la Camargue. La Provence dont il est ici fait état est peut-être « sans relief », mais quelle complexité dans la dynamique sédimentaire, les relations avec le littoral, sans oublier l’incidence des inondations sur les activités humaines et l’aménagement du territoire. Après ces excursions en région, cap sur Marseille pour un dernier chapitre (8) qui raconte 250 millions d’années d’histoire géologique. L’ouvrage se termine sur un petit chapitre sur les confusions à éviter entre les traces d’activités humaines et des phénomènes naturels, un glossaire et une table des matières détaillée. La bibliographie est présentée en fin de chaque chapitre.
Au-delà de ces quelques commentaires par chapitre, il faut insister sur la valeur pédagogique du guide : mettre la géologie à la portée du plus grand nombre, qu’ils soient enseignants, étudiants, promeneurs du dimanche ou touristes. Souhaitons à cette nouvelle édition de rencontrer le succès mérité qu’avait initié la première.
Il s’agit d’une réédition de la publication de 1996[6]Année du décès de Gérard Guieu
Notes
↑1 | Marseillais de souche, Gérard Guieu, docteur ès sciences, était professeur de géologie fondamentale et appliquée à l’Université de Provence, région à laquelle il a consacré la totalité de sa carrière en dehors d’une mission de coopération au Sénégal de plusieurs années. En préparant sa thèse « Etude tectonique de la région de Marseille » il a parcouru, décrit et analysé les sites montagneux évoqués dons le présent ouvrage. Il a, à cette occasion, mis en évidence des phénomènes tectoniques insoupçonnés du grand public. Il est l’auteur d’une centaine de publications scientifiques parues tant en France qu’à l’étranger. |
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↑2 | Originaire des Flandres françaises, Jean Ricour a opté pour la Provence. Il a effectué sa carrière au BRGM où il fut initiateur de l’hydrogéologie et le créateur des Services géologiques régionaux. Docteur ès sciences, il a été l’initiateur d’une dizaine de « Découverte géologique de… » de diverses régions de France. Il a été président de la Société géologique du Nord et de la Société géologique de France. |
↑3 | Originaire de l’Aveyron, Jacques Rouire a rapidement pris contact avec la Provence puisque, Saint-Cyrien, il fit partie de la promotion « Croix de Provence ». Attiré par les sciences naturelles, il abandonna rapidement l’Armée pour soutenir une licence ès sciences et se consacrer à la géologie. Il contribua à la réalisation de 28 cartes géologiques et a été président de la section Causses du Club alpin français et secrétaire de la Société spéléologique de France. |
↑4 | Provençal d’origine, Jean Philip est Professeur Emérite et directeur du Musée de paléontologie de l’Université de Provence. Stratigraphe et paléontologue de formation, il a, avec ses élèves, conduit de nombreuses recherches dans les masses calcaires autour de Marseille. Sa thèse soutenue, il a effectué des missions sur le terrain en Europe, Afrique du Nord, Moyen-Orient en collaboration avec des organismes de recherche français et étrangers, des sociétés pétrolières et le BRGM Auteur de plus de 200 publications scientifiques, il privilégie actuellement des actions de protection et de mise en valeur du patrimoine géologique et paléontologique de Provence. |
↑5 | Toulonnais, Raymond Monteau a acquis sa formation de géologue à l’Université de Marseille Provence. Docteur ès sciences il a été affecté comme « géologue minier » aux Charbonnages de France, dans les houillères du Bassin du Centre et du Midi au siège de Gardanne. Spéléologue et karstologue, il est actuellement vice-président du Comité départemental de spéléologie et de canyoning des Bouches-du-Rhône. Il est collaborateur au Service de la Carte géologique de la France et participe à la révision de la 3e édition de la feuille Aubagne/Marseille. |
↑6 | Année du décès de Gérard Guieu |