Atlas de roches et minéraux — Nathan
Éditions :Relié
Pages : 239

« 25.12.1984 », c’est la date sur l’étiquette de ce livre, cachée sous la jaquette. Eh oui, ça finissait par se savoir autour de moi. On savait que j’aimais les minéraux et Noël était le bon moment pour m’offrir des livres sur les cailloux. C’est ainsi que j’ai eu « Atlas des roches et minéraux » de Rupert Hochleitner[1]Rupert Hochleitner est minéralogiste spécialisé dans la minéralogie systématique, mais qui s’intéressait aussi aux météorites, martiennes notamment. Cet atlas paru chez Nathan est loin … Lire la suite[2]Traduction de Ursula Robert.. Un autre livre qui allait longtemps me servir de référence.

Une des originalités de cet atlas est de ranger les minéraux par couleur de trace (trace blanche, bleue, rouge, verte, jaune, brune et noire). Quelque chose que je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais retrouvé par la suite : en général, les minéraux sont présentés selon une classification plus classique (chimique). Je trouvais ça pourtant pratique, car j’avais toujours mon petit carreau de porcelaine blanche dans mon sac (mais les minéraux que je cherchais à déterminer étaient souvent très petits et leur trace était difficile à observer).

La première partie du livre est venu compléter ce que le Elsevier[3]Voir Encyclopédie des minéraux — Elsevier m’avait apporté, notamment sur la cristallographie. C’est dans cet ouvrage que j’ai découvert les pegmatites, qui m’ont un temps servi de fil conducteur dans le développement de ma passion.

Dossard 35 : la vanadinite
Dossard 35 : la vanadinite

Chaque minéral décrit a un numéro. Je me souviens avoir un temps classé ma collection avec ces numéros. J’ai encore cette vanadinite marocaine avec écrit « 35 » dessus.

Le problème, c’est que moins de 300 espèces étaient décrites et, des fois, je ne trouvais pas chaussure à mon pied (ou pire encore, à vouloir à tout prix étiqueter un échantillon, j’adaptais son identité[4]Aujourd’hui, il y a le Fleischer, et internet…). Par l'absence d'échantillons français (l'auteur est allemand), et par sa redondance avec d'autres ouvrage plus riche, je rejoins la critique, quelque peu acerbe, faite en son temps par Minéraux & Fossiles[5]Rubrique "Informations bibliographiques" de Minéraux et Fossiles — 116

Une autre originalité de l’ouvrage est de faire de la place aux roches, ce qui était loin d’être inintéressant, car, finalement, n’est-ce pas la base ?

Au sommaire :

  • Les minéraux
    • Photographies des minéraux
    • Fiches descriptives des minéraux (282 minéraux décrits)
  • Les roches
    • Photographies des roches
    • Fiches descriptives des roches
  • Annexes
Parution :
Éditeurs :
Genres :
Étiquettes :
Critiques :Minéraux & Fossiles - 116 - Février 1985 a écrit:

L’ouvrage intéressera plus les Suisses ou les Allemands que les Français, en effet la presque totalité (si ce n’est la totalité) des pièces représentées proviennent des Alpes alémaniques ou de régions hors de France.
Les lecteurs connaissants les deux petits opuscules du même auteur et publiés chez le même éditeur n’y trouveront guère de neuf, à l’exception peut-être de l’adresse de M. et F. qui siègerait apparemment toujours à Meung-sur-Loire.
Je ne m’attarderai pas sur le plan de l’ouvrage, car c’est un de ces livres inutiles dont hélas on vous fait cadeau. Il est très en retrait, par exemple, sur le Larousse des minéraux.


J’ai aussi eu (puis donné à un cousin éloigné) les Miniguides Nathan Tout Terrain, du même auteur et chez le même éditeur. Celui des minéraux[6]MINERAUX - Comment déterminer correctement les minéraux et les cristaux. et celui des roches[7]LES ROCHES - Comment identifier correctement les roches sous toutes leurs formes et structures.. Moins d’espèces décrites, mais d’un format très pratique, avec une couverture en plastique très solide. Ces ceux mini-guides n'étaient ni plus ni moins que les versions allégées de l'Atlas.

Notes

Notes
1 Rupert Hochleitner est minéralogiste spécialisé dans la minéralogie systématique, mais qui s’intéressait aussi aux météorites, martiennes notamment. Cet atlas paru chez Nathan est loin d’être son seul ouvrage de vulgarisation. Ses livres concernant la détermination des minéraux ou été publiés, pour certains, en près de 15 langues. Il fut longtemps rédacteur en chef de la revue LAPIS, destinée aux collectionneurs et amateurs de minéraux germanophones (je ne lis pas l’allemand, malheureusement). Depuis 1993, il est directeur adjoint de la collection minéralogique nationale de Munich (site internet ici).
2 Traduction de Ursula Robert.
3 Voir Encyclopédie des minéraux — Elsevier
4 Aujourd’hui, il y a le Fleischer, et internet…
5 Rubrique "Informations bibliographiques" de Minéraux et Fossiles — 116
6 MINERAUX - Comment déterminer correctement les minéraux et les cristaux.
7 LES ROCHES - Comment identifier correctement les roches sous toutes leurs formes et structures.

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