Gîtes minéraux

Au début des années 2000, Daniel Gol, auteur bien connu des amateurs de minéraux^[1]Et toujours très actif dans ce petit monde, notamment sur les techniques de nettoyage et de préparation des minéraux ; vous pourrez vous en rendre compte en lui rendant visite sur danielgol.com., a eu l’idée intéressante, de mon point de vue, de publier une série de dossiers consacrés à des gîtes minéraux.

Pour être honnête, je ne savais pas trop où les mettre, celles-là.

Gîtes minéraux : une revue périodique ?

Alors oui, on peut considérer que c’était un périodique, puisque les premières fiches de gîtes minéraux sont sorties, par « paquets » de 10, mon bon monsieur, au rythme d’un paquet par trimestre, entre mars 2000 et mars 2003. De plus, les fiches étaient accompagnées de « La chronique des gîtes », avec son éditorial, l’activité des sites (eh oui, au fil du temps, des informations nouvelles viennent actualiser celles qui ont déjà été publiées), et des conseils super pratiques (méthodes et techniques). Dans la dernière édition de 2003, la chronique a pris la forme d’un magazine, en couleur s’il vous plaît, renommée pour l’occasion « Gîtes minéraux magazine, le magazine de la minéralogie pratique », et riche d’une vingtaine de pages.

En cela, c’était un périodique à part entière. Mais lorsqu’on examine la somme des informations publiées, le travail que cela a représenté pour leurs auteurs^[2]Daniel Gol n’a pas commis seul Gîtes minéraux — Alain Martaud, ingénieur géologue, est présent depuis le premier numéro., et leur mode d’utilisation, aujourd’hui encore^[3]on est d’accord, hein ? Ne vous attendez pas à utiliser ces fiches comme une liste de course pour aller ramasser du caillou ; ce n’est pas comme ça que ça marche., il s’agit davantage d’une collection de données accessibles de manière géographique, à la richesse extraordinaire, qui, une fois regroupées, forment un ensemble cohérent digne des meilleurs guides en la matière.

… qui continue à travers Le Règne Minéral

Depuis 2003, la revue Le Règne Minéral^[4]Voir la page consacrée à Le Règne Minéral « héberge » les fiches^[5]Précisément depuis le numéro 53 de septembre/octobre 2003, pour une soixantaine (à fin 2020), au rythme de presque une fiche par numéro. Faites le compte : 159 fiches ! (et ce n’est pas fini)

Finalement, je crois que je vais faire figurer cette série au milieu des revues et des périodiques (ce qui lui a manqué, c’est peut-être de durer dans le temps, n’est-ce pas ?), et aussi dans les guides, car les fiches de gîtes minéraux, c’est un peu tout ça.

Contrairement aux autres ouvrages de l’inventaire, il serait illusoire de créer une entrée par fiche. Le « paquet » de 10 sera donc mon unité.

Je me suis procuré l’ensemble des fiches à droite à gauche^[6]10 fiches « spéciales » (de S1 à S10) et pas moins de 86 fiches et dossiers au total sous les éditions Daniel Gol., mais je n’ai pas toujours pu obtenir la partie éditoriale qui va avec (je ne les ai qu’à partir du numéro 4) et il me manque la fiche 22 du numéro 3 (allez savoir où elle s’est cachée…).

Je vous laisse plus loin (il faut scroller ou aller sur la page suivante) un tableau récapitulatif comme référence, ainsi qu’un petit guide de lecture (en dernière page).

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Index récapitulatif des fiches et dossiers

Et voilà le récap’. J’ai fait en sorte de rendre ce tableau pratique, alors profitez-en (tapez les premières lettres du département, par exemple, dans le champ au-dessus de la colonne Département/Pays, et laissez faire la magie…).

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Une fiche ou un dossier type

La trame des fiches est, comme je l’ai dit, efficace. Et c’est la même d’une fiche à l’autre (avec quelques améliorations au fil du temps), alors on prend vite ses habitudes.

La fiche typique se présente le plus souvent en quatre pages A4.

La couverture

En un coup d’œil, le nom du gîte, sa localisation, sa cote (accès facile, difficile, son intérêt minéralogique, l’abondance des échantillons, l’encaissant, histoire de se munir du bon matériel^[7]Voir l’article Complètement marteau !.) La minéralogie qui fait l’intérêt du gîte est elle aussi précisée^[8]D’une manière qui n’est pas sans rappeler celle de l’Inventaire minéralogique de la France..

À l’intérieur

La seconde page précise la localisation et les accès (routiers et pédestres), ainsi qu’un plan du site. Sur la page suivante, le site est détaillé, photos à l’appui.

Au dos

Enfin, la dernière page donne des informations complémentaires : données géologiques, minières, le cas échéant, et bibliographiques. Systématiquement, l’auteur rappelle les règles de protection du site, si elles existent.

Dans chaque fiche figure la mention suivante, très importante :

Ce document constitue un outil de base pour observer et étudier des phénomènes géologiques et minéralogiques. En aucun cas, il ne peut encourager le prélèvement d’échantillons sans l’autorisation du propriétaire du sol ou des autorités compétentes.