Je l’avais d’abord emprunté à la bibliothèque et je l’avais beaucoup aimé. Lorsque je l’ai trouvé sur un vide-grenier, je me suis dit qu’il irait bien dans ma bibliothèque, rejoindre ses camarades qui traitent des sables et des alluvions. Je n’ai pas le souvenir d’avoir parcouru un tel ouvrage auparavant, qui traite notamment de la collection de sables. Un point de départ, incontestablement, pour l’arénophile.
Au sommaire :
- Une roche qui coule entre les doigts
- Des milliards de grains
- propriétés particulières
- Les usages pratiques du sable
- Une passion qui peut mener au bout du monde
- Récolter les sables
- Comment constituer une collection de sables
- Connaître ses échantillons
- Classer sa collection
- Le sable dans l’art
Résumé de l’éditeur (4e de couverture) :
Beige, ocre, blanc, rouge ou noir, magnifiquement fin ou plus grossier, c’est ainsi que l’on connaît le sable des plages, des rivières ou des déserts. Mais les grains qui le composent sont infiniment plus variés qu’on ne croit. Ils sont faits de minéraux de toutes sortes, dont parfois de l’or ou des pierres précieuses, de restes animaux récents ou fossiles, et parfois même de traces de végétaux. La multiplicité des couleurs et des provenances incite certains à conserver de petites quantités de sables divers.
Mais rassembler des échantillons venant du monde entier ne suffit pas aux passionnés. Les arénophiles, comme on les nomme (du latin arena : « sable »), veulent savoir ce qu’ils renferment, ou en extraire les éléments les plus intéressants. Pour cela ils s’équipent d’un microscope et de quelques moyens de physique et de chimie simples. Jacques Lapaire est l’un d’eux, et rien de ce qui concerne le sable ne lui est étranger.
Il nous fait découvrir cette roche mouvante, de sa formation à son utilisation, dans l’industrie, la science et même l’art. À la tête d’une collection de 12 000 échantillons, qu’il a récoltés aux quatre coins de la Planète, du fond des mers au sommet des volcans, ou obtenus par échanges avec d’autres arénophiles, il nous initie à la connaissance de ces différents sables. Et il donne toutes les clés utiles à qui voudrait partager cette activité sans frontières.
Paul Miéville, spécialiste de photographie au microscope, nous offre une galerie de clichés, plus magnifiques et surprenants les uns que les autres, des beautés cachées de ce monde secret, inaccessibles.