On ne présente plus les guides de la collection « Les Guides du naturaliste » chez Delachaux et Niestlé[1]Delachaux et Niestlé : je prendrai certainement, un jour, le temps d’en parler, car c’est typiquement le genre d’ouvrages qui créent et encouragent la curiosité et les vocations des … Lire la suite. Ce sont généralement des guides pas encombrants, bien illustrés et documentés, souvent des traductions de versions écrites dans d’autres langues.
Mon édition est la première, publiée par Delachaux et Niestlé en 2006 (Adaptée de l’édition originale « Mineralernes Verden » du danois Ole Johnsen[2]Ole Johnsen est professeur agrégé au Musée Géologique de Copenhague, rattaché à l’Université de Copenhague. par Jean-Paul Poirot, et traduite par Marie-Jo Dubourg-Savage et Marie-Anne Tattevin.)). Je la glisse dans mes affaires si je sais que je vais gratter quelque part (et que je n’aurai pas d’internet).
La structure de l’ouvrage est relativement simple, mais efficace (mais rien de révolutionnaire — le danois a choisi de classer le quartz, par exemple, dans les silicates et pas dans les oxydes[3]Dans ce type d’ouvrages, j’aime bien regarder où est « rangé » le quartz. Selon la classification Dana, le quartz SiO2 est un silicate, plus précisément un tectosilicate, alors que … Lire la suite.)
Présentation de l’éditeur :
Diamants, rubis, émeraudes, améthystes… certains minéraux portent des noms qui font rêver. Mais il en existe bien d’autres, méconnus et pourtant tout aussi remarquables. Ce guide donne toutes les clés pour les reconnaître, comprendre leurs structures et leurs origines.
On y trouve plus de 500 descriptions détaillées : l’environnement géologique, les étymologies, les gisements français et mondiaux, les utilisations industrielles sont notamment mentionnés. Ces descriptions sont regroupées par familles et abondamment illustrées de photographies couleur, mais aussi de schémas pour saisir d’un coup d’œil la structure des minéraux et des cristaux représentés. La première partie du guide déploie les notions de cristallographie qui permettront de comprendre les principes de la discipline et d’appréhender facilement les descriptions des minéraux.
Notes
↑1 | Delachaux et Niestlé : je prendrai certainement, un jour, le temps d’en parler, car c’est typiquement le genre d’ouvrages qui créent et encouragent la curiosité et les vocations des naturalistes en herbe. J’ai cependant l’impression que l’éditeur a arrêté de nommer les dernières éditions « Les Guides du naturaliste ». |
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↑2 | Ole Johnsen est professeur agrégé au Musée Géologique de Copenhague, rattaché à l’Université de Copenhague. |
↑3 | Dans ce type d’ouvrages, j’aime bien regarder où est « rangé » le quartz. Selon la classification Dana, le quartz SiO2 est un silicate, plus précisément un tectosilicate, alors que selon la classification Strunz, il est un oxyde. Dans ce dernier cas, on parle d’oxyde de silicium, ce qui semble logique au vu de sa formule chimique ; alors que dans le premier, on parle de silicate de… silicium… Ca sonne bizarre à l’oreille, mais bon, c’est comme ça. |