Cap Garonne

Voilà un autre ouvrage comme je les aime : richement illustré (chapeau les photographes), clair, complet et parfaitement réalisé. Mais surtout, il a été réalisé par les gens de là-bas, ceux qui connaissent le site de Cap Garonne comme leur poche.

Cette mine d’informations pour le minéralogiste amateur est le fruit d’une collaboration étroite entre l’Association Française de Microminéralogie et l’Association des Amis de la Mine de Cap Garonne (AAMCG pour faire court).

Divisé en sept chapitres, d’abord le cadre géographique, le cadre environnemental le cadre géologique, et l’histoire minière, suivis de la mine et du musée, pour finir avec la minéralogie du site, sur 200 pages, avec pas moins de 127 espèces, toutes fournies par cette mine mythique, dont 14 ont Cap Garonne comme localité-type (excusez du peu !).

Pas de doute quant à l’origine du nom de la capgaronnite ou de la pradetite. Mais saurez-vous trouver celle de la camérolaite, de la deloryite ou de la forêtite ? Ou encore de la thérèsemagnanite, de la Zdenĕkite, de la guarinoite, de l’iltisite, de la mahnertite, de la perroudite ou de la pushcharovskite ? Des noms familiers pour les gens qui traînent autour de Cap Garonne ou qui s’intéressent à la littérature minéralogique.

Du lourd donc (et je ne parle pas du poids de l’ouvrage qui dépasse les deux kilos !) J’ai acheté mon exemplaire en 2016 à la foire de Cesson-Sévigné (merci aux Éditions du Piat de faire le déplacement tous les ans). Je crois qu’il est aujourd’hui en rupture de stock chez eux, mais il doit bien en rester quelques exemplaires sur le site de l’AFM.